Green IT : des pistes pour réduire l’impact environnemental informatique de votre PME

L’informatique est loin d’être une industrie propre. Pourtant, qui accepterait de donner son ordinateur et son mobile et repartir 50 ans en arrière ? Voyons plutôt comment concilier impact environnemental et informatique dans sa PME. Voici quelques pistes très concrètes à mettre en place dès maintenant.

Un poste utilisateur fait pour durer

Comme le détaille le blog Greenit.fr dans son article « Quelle est l’empreinte environnementale du numérique mondial ?« , la source majeure d’impact, est celle des équipements utilisateurs. Il est donc primordial de sélectionner en premier lieu du matériel de qualité afin qu’il dure des années. Il faudra aussi sélectionner du matériel qui saura s’adapter à vos besoins futurs. Prendre par exemple un ordinateur avec au moins 8Go de mémoire RAM, et minimum 250Go d’espace disque. Les disques seront SSD : plus rapides et surtout avec une bien meilleure durée de vie.

Mais avant même de sélectionner du matériel plus durable, posons-nous la question du besoin en matériel physique. Illustration avec le téléphone portable.

Un téléphone portable professionnel … à supprimer ?

On dit souvent que le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas. La première question à se poser est : ai-je besoin d’avoir un équipement physique ? Par exemple, recevez-vous tellement d’appels que vous avez besoin d’un second téléphone ? Ou utiliser votre numéro personnel est-il une option ? (c’est personnellement mon choix :)). Peut-être, pouvez-vous envisager une redirection de votre ligne professionnelle ?

Si vous souhaitez totalement cloisonner votre vie professionnelle et personnelle, que pensez-vous d’un téléphone virtuel ? Aircall (startup française :)) propose une solution de centre d’appel virtuel. Une autre startup française, On/Off offre quant à elle une solution de numéro virtuel.

D’ailleurs, la virtualisation des ressources est déjà en pratique dans l’univers des serveurs.

La virtualisation des serveurs pour réduire son impact

Avec l’arrivée de Docker (leader de la virtualisation serveur), les directions informatiques ont pu installer plusieurs serveurs d’applications (conteneur) sur le même serveur physique. Cette approche permet de faire évoluer les ressources du conteneur sans changer de serveur physique. Elle permet également de mutualiser sur un même serveur physique plusieurs serveurs d’application. Plus flexible, la virtualisation permettrait d’économiser 50% des serveurs physiques.

 

Voici quelques pistes d’actions concrètes pour agir afin de réduire l’impact de l’informatique au sein de nos PME. Et l’arrivée au 1er janvier 2020 de l’indice de réparabilité nous aidera à faire des choix plus éclairés. Si vous avez mis en place un politique de réduction d’impact au sein de votre entreprise, n’hésitez pas à partager vos retours dans la zone de commentaires. Et si vous souhaitez être accompagné.e sur le sujet, Nuxly peut vous aider !

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